Le soir déjà s’achève
Mon âme s’élève…
Sur tes lèvres,
Soudain pointe le glaive
De tes mots mièvres
Qui blessent et achèvent
De couler le bateau ivre
D’un grand amour à la dérive
La nuit déjà s’achève
Le jour se lève
C’est le premier matin nimbé de lumière brève
Sur le quai de ma solitude sans trêve.
Nicole Masse, été 1984
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